6 ans depuis l'accident et toujours l'attente...

Oui, nous arrivons dans 15 jours aux 6 ans de l'accident commis pour un chauffeur de chez Keolis Lyon qui a tué ma fille Johanna le 16 janvier 2019. Un conducteur fautif d'inattentions et une conduite à l'aveugle sur une rue piétonne. Je partage avec vous un petit bout de ce chapitre qui se trouve dans le deuxième tome de mon livre ; où je parle ouvertement de comment la justice traite les victimes. Et je rajoute à mon post pour bien l'illustrer, eh bien une vidéo de la chaîne YouTube de BFMTV à la fin de ce post. Et je rajoute une mise à jour en ce mercredi 1 janvier 2025, qu'à ce jour, je n'ai toujours aucune nouvelle dans mon instruction... AUCUNE !!! À plus de 15 mois après le début et fin de ma grève de la faim, je n'ai aucune visibilité du devenir de ce massacre judiciaire qui se joue dans mon dossier. 2025 est désormais là. Comme j'ai bien dit à ma sœur Sylviane, que nous arriverons à la date de la mort de Johanna, et que rien n'aura bougé... Oui, le 16 janvier est dans quelques jours... Pour l'instant cela en prend bien le chemin, c'est pour cela que je ne supporte plus qu'elle me dise que l'on peut faire que d'attendre : Oui attendre que je sois morte!!! Idem pour mon avocat, il a eu droit à un mail où je lui réexplique ceci...

J'ai beaucoup trop attendu, il faut que cela se termine ; STOP!!! Oui, pendant ce temps qui s'écoule, eh bien le chauffeur du bus C3 est tranquille et pas inquiété pendant que moi, j'ai pris perpétuité. Je compte sur le Karma pour qu'il lui redonne ce qu'il a semé.

"le monopole de la circulation sur une voie n'est pas un droit à tuer"

Extrait du chapitre: Oui, nous les victimes, nous ne sommes pas aidés du tout.

Johanna à proximité du bus le 16 janvier 2019
sur cette image issue des caméras de surveillance trouvé facilement sur le Net: Johanna à proximité du bus le 16 janvier 2019, une seconde avant d'être percutée et écrasée.

 Au mercredi 4 octobre 2023, je suis hélas encore là à attendre… et ne fais que cela... je me sens si mal comprise et mise à l’écart par cette justice que nous avons là en France. Oui, nous les victimes, nous ne sommes vraiment pas aidés. J’ose l’écrire, car si je venais à disparaître de ce monde ô combien pourri, je laisserai des traces de mes souffrances et de ce que l’on me fait vivre à plus de 4 ans et demi de la mort et de l’accident qui a tué Johanna (on va sur les 5 ans). En ce mercredi 4 octobre 2023, toujours pas de mails, de courrier postal qui puisse réellement « me rassurer ».

 

Je m’inquiète toujours autant de cette lenteur que la justice donne comme épreuves supplémentaires aux nombreuses victimes. Jamais on nous voit tel quel… en nous faisant plus de mal, que de bien. Où est la logique ? Depuis ces quatre ans, j’ai tristement lu via le Net de nombreux drames similaires au mien et d’autres, sans surprises, ce sont toujours les mêmes choses qui arrivent à toutes ces victimes. Nous attendons tous un espoir de justice qui bien malheureusement n’arrive jamais. Oui, rares sont les fois où la justice a été justice... Je ne veux pas trop m’étaler sur cela, sinon mon second tome deviendrait trop épais… car j’en écrirais beaucoup sur ce sujet-là. J’espère que mon ouvrage laissera à vous tous qui m’avez lu, eh bien un peu de clairvoyance au sujet de comment est la justice ici dans notre pays... Bon, je pense avoir mis le paquet dans mes deux tomes, les messages devront être passés, je l’espère fortement. J’en suis fière, car il en faut du courage pour dire les vérités, cela n’est pas permis à tout le monde. Mais grâce à ma colère, j’ai osé le faire. À l’intérieur, j’y parle aux noms de nombreuses victimes comme moi.

Sandrine Barthélémy

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Mise à jour 2023

             

Reçue prochainement par le président du tribunal

 

"La maman a stoppé son mouvement ce vendredi 29 septembre 2023. Selon son avocat Me Jean Sannier, sa cliente sera reçue prochainement par le président du tribunal. « On attend de voir ce qu’il propose », note Me Sannier, confirmant qu‘une cosaisine par deux juges d’instruction avait été mise en place dans le but de faire avancer les choses avec davantage de célérité."

David Gossard de La tribune de Lyon