Oui, en ce 19 septembre 2025, eh bien, juste un peu plus bas, vous trouverez un extrait du tome 2. Mon instruction est toujours en cours et traîne en longueur... À ce jour, je n'ai toujours aucune visibilité de ce massacre judiciaire. C'est ma responsabilité de n'être pas invisible... Lisez-moi et faites passer le lien de mon blog, Johanna le mérite tout autant que moi, sinon plus. Je suis son porte-parole. J'espère que mes articles de mon blog vous donneront peut-être un jour l'envie et le courage de me lire. En ce lundi 22 septembre 2025, eh bien, je suis plus que malheureuse, 6 ans et 8 mois, et nous sommes encore dans l’instruction… Je n’obtiens toujours pas d’avancées, et le silence me tue à petit feu. Je me répète, je veux que justice soit rendue à Johanna, jamais je n’abandonnerai, c’est uniquement la mort qui viendra compromettre mes ambitions. Un troisième tome pourrait bien voir le jour, malheureusement, car j’ai encore de quoi écrire et je ne m’arrêterai pas tant que j’aurai à écrire des choses. Je resterai fidèle à ma mission : passeuse de messages.
Ma lettre envoyée au président de la République
Si Johanna a été percutée, écrasée donc tuée le 16 janvier 2019 rue de la République, rue piétonne à l’heure des faits. Près de cinq ans plus tard, aucun procès ne se profile. Que faut-il faire pour avoir une justice respectueuse des victimes ? J’ai donc décidé de mettre cette fois-ci ma grève de la faim à partir de demain sur le lieu de l’accident et devant l’Hôtel de Ville de la ville de Lyon. Grâce à ma première alerte à la grève de la faim, le dossier avait légèrement avancé, avec le lancement d’une expertise en accidentologie. Pourquoi cette grève de la faim : pour que la justice me respecte et que justice soit enfin rendue à Johanna. Car cinq ans, ce n’est pas un délai raisonnable quand tout est livré sur un plateau (vidéo de la vidéosurveillance et celle du bus) et l’expertise en accidentologie qui à elles trois prouvent des tas de choses. Certaines institutions ont bénéficié de protection. Johanna était dans ses droits ce jour-là, mais tous les responsables directement et indirectement l’ont menée à la morgue. Elle n’a pas été en sécurité dans cette fameuse rue piétonne, ce chauffeur de bus ne l’a pas vue et il l’a percutée et écrasée comme un bout de carton. Toutes ces personnes agglutinées devant le chauffeur côté droit ne l’ont pas plus gêné que cela... La visibilité, c’est la première chose qu’on nous enseigne quand on apprend à conduire. De plus, on ne fait pas passer des bus de 20 tonnes dans une rue piétonne, donc réservée normalement uniquement aux piétons... Sur le papier bien entendu ; car en réalité, c’est une morgue à ciel ouvert avec des bus qui y passent à une vitesse qui n’est pas le pas... et qui en est très loin. Ce n’est pas un fait divers, car cet accident aurait pu être évité.
Oui, il y a une incohérence de la réglementation de la mairie ; on ne fait pas passer des bus de plus de 20 tonnes dans une rue piétonne qui, de plus est, est une rue énormément alimentée en flux en tout genre... Le maire (GC) avait déjà été alerté à plusieurs reprises et il n’a rien fait. Pourtant, un maire a des responsabilités, il est acteur de notre sécurité... Il y a sur cette rue une fourchette de 50 à 80 bus par heure qui passent. À l’heure des faits, il n’y avait pas de passages piétons sur la rue de la République, ce qui mettait tous les piétons en danger permanent pour la traverser. Je le réécris encore, Sophie Majou a écrit, lors d’un article, ceci : « six mois après l’accident, les élus ont fait dessiner six PASSAGES PIÉTONS sur la rue de la République, aveu de leur culpabilité. Les élus ont mis en danger les piétons, ni la ville de Lyon ni la Métropole ont pris en considération le statut de cette rue. Oui, la loi 2014 Maptam, dit bien en 2015 que c’est bien elle qui met en place les arrêtés de circulation. Ces élus (ville de Lyon et Métropole) seraient épargnés de répondre à leurs actes ? ». Je demande que le dossier aboutisse à la condamnation de l’ensemble des responsables. En cinq ans, je n’ai jamais eu de répit et je suis dans l’attente et l’action tout le temps. Je combats là où je ne devrai pas le faire. La victime c’est moi et surtout ma défunte fille. Cela n’avance pas et j’aimerais que cela se termine, je suis énormément fatiguée, il faut que cela s’arrête ; que tous les responsables soient jugés et punis ! Je vous laisse le soin de lire les liens des articles concernant l’accident et ma grève de la faim, que l’on retrouve facilement sur le Web. Comme mes articles sur mon blog, qui est toujours en ligne et le restera pendant de nombreuses années. Je vous remercie de m’avoir lue.
Sandrine Barthélémy
