« Je vais me faire du mal »
article de Ludivine Caporal
« Dans ce dossier, on a une lourde inertie de la justice. Et par cette inertie, la justice permet aux responsabilités de se diluer dans le temps. Depuis quatre ans, il se passe des choses mais c’est de l’ordre de l’agitation. Ça n’avance pas et c’est insupportable que ma cliente soit contrainte de subir de tels délais », réagit à son tour Maître Jean Sannier, l’avocat de Sandrine.
Dans l’espoir de faire bouger les choses, Sandrine va bientôt entamer une grève de la faim et s’installer sur le lieu même de l’accident.
"Je sais que c'est dangereux, mais je prends le risque. C'est le seul moyen de taper très fort. On ne me voit pas, on ne m'entend pas, alors je vais me faire du mal."
Sandrine Barthélémy
Pour Me Jean Sannier, il y a eu violation de l’article 6 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, qui veut que « chaque justiciable ait le droit à ce que sa cause soit entendue par une juridiction impartiale dans un délai raisonnable ».
Me Jean Sannier