Témoignages  ·  23 octobre 2023

À la mémoire de nos anges, association de Fabien Bourgeonnier

En ce 23 octobre 2023, je viens mettre à jour ce post, car Fabien qui a créé une association mérite d'être lu. Franchement des personnes comme lui, il en faudrait plus. J'ai mis un bout de sa lettre, par respect, je ne mets pas la totalité ; ceci vous permettra d'aller lire aussi ce qu'il se passe ailleurs et de voir que nous parents d'enfants morts sur la route.

Nous, eh bien, essayons de faire évoluer les choses, les mentalités... Pour que plus jamais ce genre de drame n'arrive. Je n'ai pas comme Fabien mis en route une association, car je sais que les années qui me restent ne me permettront pas d'être toujours là auprès des parents endeuillés. Mais dans mon terrible cheminement, j'ai écrit un ouvrage en deux tomes. Tout comme Fabien, j'ai écrit un livre témoignage. Plus jamais un drame comme celui de Millas qui lui a enlevé son fils Loïc et celui de la rue de la République à Lyon qui m'a brutalement enlevé Johanna ne doivent se reproduire. PLUS JAMAIS CELA, nous avons tous les deux pris la peine maximale: LA PERPÉTUITÉ. Je vous laisse un lien d'une vidéo où il parle, cela force le respect.

Lettre à Monsieur le ministre de la Justice du papa de Loïc du drame de Millas
Pour de réelles sanctions je vous fais lire mon écrit Monsieur le Ministre. Je me permets cet écrit pour demander une audience. Comme vous le savez, je suis un père victime du drame de Millas qui a eu lieu le 14 décembre 2017. J'ai perdu mon fils et depuis 5 ans, je me bats pour une meilleure prise en charge des victimes et pour leur accompagnement. D'ailleurs, je voudrais en profiter pour remercier le service de la DIAV qui depuis ce terrible jour nous soutient, nous les familles, mon association, ainsi que toutes les victimes. Mais mon sujet n'est pas là. Nous avons eu le procès de Millas et je voudrais me permettre de vous parler du passage de l'homicide involontaire à l'homicide routier. Je ne fais pas cette démarche dans un sens critique ni pour dire comment faire tel ou tel travail. Juste Monsieur le Ministre, pour donner un point de vue de père qui a perdu un enfant. Dans notre drame, six enfants ont perdu la vie et 17 ont été blessés. Eux sont les victimes. Pourtant, ils ont pris la peine maximale sans aucun jugement. Ils sont innocents. Nous les parents allons le payer à vie. Pourtant, on n'a rien fait pour ça. Quand je suis allé au procès, je me suis dit qu'au moins la responsable de tout ça prendrait la peine requise. Mais non. Pour 23 victimes la sentence devait être de 5 ans, peine maximale. Le jugement a été de 2 ans de prison ferme et 3 ans avec sursis sous bracelet électronique. Et maintenant le procès est en appel.
LA SUITE DE SA LETTRE DANS CE LIEN

 

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Les peines d'homicide involontaire quand elle sont justement donnée...

"Ce drame n'a pas servi de leçon" : Fabien Bourgeonnier se confie dans un livre sur l'accident de Millas