Il m'était important de partager encore ici dans mon blog, eh bien un petit bout de ce chapitre qui se trouve dans le deuxième tome de mon ouvrage qui est encore en écriture en 2025 ; où je parle avec franchise et avec lucidité. Toutes mes souffrances y sont écrites dans ce second tome de mon livre. Dans quelques mois ou bien années lui aussi il sera enfin terminé.
Johanna n’aurait jamais dû mourir, il y a trop de responsables qui doivent être punis.
Eh oui, après avoir écrit mon premier tome de mon ouvrage « Des feutres et des allumettes » à ma façon, encore une fois, il me
fallait évidemment continuer l’écriture de ce combat que j’ai commencé le 16 janvier 2019. C’est drôle, je suis là à commencer l’écriture de mon deuxième tome… mais celui-là sera
la suite de mon 1ᵉʳ livre témoignage tout en restant toujours un hommage pour ma fille Johanna, injustement tué le 16 janvier
2019 en plein centre-ville de Lyon, sous les fenêtres du maire de l’époque, qui lui-même a assisté à l’accident de son bureau… Et là aussi, dans ce nouvel ouvrage,
je resterais fidèle comme dans le premier, je dirais ce qu’il y a à dire, et je ne dirais que la vérité. Je ne parlerais plus à ma fille dans
celui-ci, mais la fin de chaque chapitre se terminera toujours par de très belles citations. Oui, mon livre lui aussi m’aura donné comme mon Bello quelques mois ou années de plus ici-bas !!! Le
second aura-t-il aussi cette mission ? Il faut l’espérer, sinon je ne verrai pas la fin de mon combat pour que justice soit rendue à ma Johanna, bien que je n’aie guère confiance en cette justice
qui me malmène depuis le début. En ne respectant en rien ma situation, « mon deuil », mes souffrances, mes traumatismes et en étant plus du côté du chauffeur, c’est évident ! Mais je ne lâche pas
les armes, on m’a pourri ma vie en enlevant ce que j’avais le plus précieux à mes yeux. Johanna n’aurait jamais dû mourir, trop de responsabilités doivent être punies, car elles ont été la
conséquence des choses qui n’ont jamais été faites… Une vie en moins et une maman anéantie à vie, cela ne leur suffit-il pas ? Mais c’est ma responsabilité de faire tout pour que justice soit
rendue à Johanna, je ne dois pas sombrer ou mourir de suite. Je le réécris encore : c'est MA SEULE RAISON DE SURVIVRE EN 2025.
Sandrine Barthélémy